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Deuxième livre

Soif de Dieu !
1Au chef de chœur. Méditation42.1 Signification incertaine. des Qoréites42.1 Descendants de Qoré, l’un des fils de Lévi (Ex 6.24 ; Nb 16 ; 26.11). Ils devinrent musiciens dans le tabernacle (1 Ch 6.18, 22) et portiers (1 Ch 26.1). Leur chef, du temps de David, était Hémân (88.1)..
2Comme une biche tourne la tête |vers le cours d’eau,
je me tourne vers toi, ô Dieu42.2 Autre traduction : Comme une biche soupire après les cours d’eau, je soupire après toi, ô Dieu. !
3J’ai soif de Dieu, |du Dieu vivant !
Quand donc pourrai-je aller |et me présenter devant Dieu ?
4Mes larmes sont le pain |de mes jours comme de mes nuits.
Sans cesse, on me répète :
« Ton Dieu, où est-il donc ? »
5Alors que j’épanche mon cœur, |je me souviens du temps
où, avec le cortège, |je m’avançais,
marchant avec la foule |vers le temple de Dieu,
au milieu de la joie |et des cris de reconnaissance
de tout un peuple en fête.
6Pourquoi donc, ô mon âme, |es-tu si abattue
et gémis-tu sur moi ?
Mets ton espoir en Dieu ! |je le louerai encore,
car il est mon Sauveur.
7Mon Dieu42.7 Certains rattachent ces mots à la fin du v. 6 et traduisent : car il est mon Sauveur, il est mon Dieu. 7 Je suis …, mon âme est abattue !
Voilà pourquoi, je pense à toi |du pays du Jourdain,
des cimes de l’Hermon |et du mont Mitséar42.7 L’Hermon constituait la frontière nord du pays de la promesse (Dt 3.8 ; Jos 11.17 ; 13.11 ; 1 Ch 5.23). Le mont Mitséar ou Petit-Mont n’est cité nulle part ailleurs..
8Un abîme en appelle un autre, |au grondement de tes cascades ;
tous tes flots et tes lames |ont déferlé sur moi.
9Que, le jour, l’Eternel |me montre son amour :
je passerai la nuit |à chanter ses louanges
et j’adresserai ma prière |au Dieu qui me fait vivre.
10Car je veux dire à Dieu, |lui qui est mon rocher :
« Pourquoi m’ignores-tu ?
Pourquoi donc me faut-il |vivre dans la tristesse,
subissant l’oppression |de l’ennemi ? »
11Mes membres sont meurtris, |mes ennemis m’insultent,
sans cesse, ils me demandent : |« Ton Dieu, où est-il donc ? »
12Pourquoi donc, ô mon âme, |es-tu si abattue, |et gémis-tu sur moi ?
Mets ton espoir en Dieu ! |Je le louerai encore,
mon Sauveur et mon Dieu.