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Le chœur
1« Où est allé ton bien-aimé,
ô toi la plus belle des femmes ?
De quel côté s’est-il tourné, |ton bien-aimé ?
Nous t’aiderons à le chercher. »
Le lien de l’amour
2« Mon bien-aimé |est descendu dans son jardin,
vers ses parterres d’aromates,
afin de paître |dans les jardins
et d’y cueillir des lis.
3Moi, je suis à mon bien-aimé |et mon bien-aimé est à moi,
il paît parmi les lis6.3 Voir 2.16 ; 7.11.. »
La plus belle de toutes6.4 Dans 6.4-10, le rythme de la traduction accentue les 1re, 4e et 7e syllabes.
4« Que tu es belle, |ô mon amie, |comme Tirtsa6.4 Tirtsa : ancienne ville cananéenne du centre du pays (Jos 12.24), choisie par Jéroboam Ier (930 à 909 av. J.-C.) comme la première capitale du royaume du Nord (1 R 14.17). Son nom signifie « plaisir, beauté »..
Tu es superbe |comme Jérusalem,
et redoutable comme des soldats
rangés sous leur bannière.
5Détourne de moi tes yeux, |car ils me troublent,
ta chevelure |est comme un troupeau de chèvres
dévalant le mont Galaad.
6Tes dents ressemblent |à un troupeau de brebis
qui reviendrait du lavoir.
Chacune d’elles |a sa jumelle,
aucune n’est solitaire.
7Et tes tempes ressemblent |à des moitiés de grenades
dessous ton voile.
8Les reines sont soixante
et quatre-vingts |les épouses de second rang,
les jeunes filles sont sans nombre.
9Mais elle, ma colombe, |ma parfaite est unique.
Elle est unique pour sa mère, la préférée |de celle qui l’a enfantée.
Les jeunes filles, |en la voyant, |la disent bienheureuse.
Toutes les reines, |et les épouses |de second rang |font son éloge. »
Le chœur
10« Qui donc est celle |qui apparaît |comme l’aurore
et qui est belle |comme la lune, |brillante comme le soleil
et redoutable comme des soldats
rangés sous leur bannière6.10 D’autres comprennent : comme ces astres admirables. ? »
Poussée par le désir
11« Je venais de descendre |au jardin des noyers
pour regarder les pousses |dans le vallon
et pour voir si la vigne |avait déjà fleuri,
et si les grenadiers |étaient déjà en fleurs.
12Je ne sais pas comment |je me suis retrouvée, |poussée par mon désir,
au beau milieu des chars |des hommes de mon prince6.12 La traduction de ce verset est difficile. En adoptant un autre découpage et une autre vocalisation de certains mots hébreux que ceux du texte hébreu traditionnel, on obtient : mais je ne me reconnais plus ! Il m’intimide bien que je sois la fille de nobles gens (voir 7.2 où se retrouve la même expression, traduite : fille de prince).. »