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Au bord des fleuves de Babylone137 Les fleuves de Babylone sont l’Euphrate et ses canaux, parmi lesquels le Kebar (Ez 1.1 ; 3.15), et peut-être l’Oulaï (Dn 8.2). Il faut leur ajouter, si l’on pense à la Babylonie entière, le Tigre, ses affluents et ses canaux.
1Au bord des fleuves |de Babylone,
nous nous étions assis |et nous pleurions
en pensant à Sion.
2Aux saules de cette contrée,
nous avions suspendu nos lyres.
3Ceux qui nous avaient déportés |nous demandaient des chants,
nos oppresseurs |réclamaient d’être réjouis :
« Chantez-nous, disaient-ils,
quelque chant de Sion ! »
4Comment peut-on chanter |les chants de l’Eternel
sur un sol étranger ?
5Si jamais je t’oublie, |Jérusalem,
que ma main droite |perde sa force !
6Et que ma langue |se colle à mon palais
si je ne pense plus |à toi, Jérusalem,
si je ne te mets plus
avant toute autre joie.

7Souviens-toi, Eternel, |des Edomites137.7 Lors de la destruction de Jérusalem par Nabuchodonosor, les Edomites avaient manifesté de manière indécente leur joie de voir tomber leur rivale (Ez 35.12-14). Cette attitude était d’autant plus odieuse qu’ils étaient de proches parents des Israélites (descendants d’Esaü, frère de Jacob).
qui en ce jour |du malheur de Jérusalem,
criaient bien fort : |« Rasez-la donc,
rasez jusqu’à ses fondations ! »
8O Dame Babylone, |tu seras dévastée !
Heureux qui te rendra
tout le mal que tu nous as fait !
9Heureux qui saisira |tes nourrissons
pour les briser contre le roc137.9 Cruauté coutumière après la prise d’une ville (Es 13.16 ; Os 14.1 ; Na 3.10) pour détruire tout espoir de relèvement. !